Ré-agir face aux changements

Ré-agir face aux changements

La crise sanitaire due au Covid-19 a généré beaucoup d’angoisses au sein de la population. Les générations d’après-guerre vivaient dans l’illusion de tout maîtriser : leur vie et la nature. Or, l’apparition de ce virus et ses retentissements au niveau mondial nous ont ramenés à notre condition humaine et à sa réalité d’impermanence. Cette prise de conscience a fait émerger de nombreuses peurs : peur de l’avenir, peur du jour d’après, peur de ne plus vivre comme avant (deuil d’une vie passée).
Face à ce mal-être, deux postures possibles : résister, perdre son énergie à maintenir un état d’illusion et souffrir ou bien laisser faire, lâcher prise et se remettre en action. Passer de la première à la seconde posture nécessite un questionnement sur soi-même, un regard objectif sur sa propre vie, ses habitudes et ses souffrances avec bienveillance. Un accompagnement extérieur est bien souvent indispensable ; il peut prendre différentes formes et faire appel à des techniques complémentaires. Mais en aucun cas il ne remplacera un suivi médical et/ou psychothérapeutique. Il n’existe pas de méthode miracle.

Avez-vous déjà entendu parler d’éco-anxiété ?

L’éco-anxiété se définit, selon G. Albrecht, comme « une inquiétude liée à un environnement changeant et incertain. »
C’est une anxiété associée aux perceptions du changement climatique, même chez des personnes qui n’ont pas subi personnellement d’impact direct.
En dehors de l’anxiété, la personne peut ressentir de la colère, de la tristesse, de l’impuissance, du désespoir, de la peur, de la résignation, de la culpabilité, de l’injustice, du dégoût ; de la bienveillance, de la joie, de la solidarité… Les personnes ressentent différentes émotions mélangées par rapport à l’état du monde.
Souvent, les personnes disent : « J’ai perdu la joie » : c’est désagréable mais très important. Cela permet de travailler sur la résilience émotionnelle. Il est important de se préparer psychologiquement à ce qui pourrait arriver (deuils, pertes, cadre moins providentiel) : construire une solidité intérieure face aux évènements à venir.
L’éco-anxiété peut être une porte d’entrée pour travailler sur des fragilités plus personnelles. Il est normal de ressentir cette éco-anxiété ; c’est un signe de conscience éveillée.
Je propose la mise en place d’ateliers « Ré-agir face aux changements », destinés à des groupes d’adultes (6 personnes maximum), axés sur le lien entre l’intérieur de soi et l’environnement. Ils se dérouleront en visioconférence et en présentiel.